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Broutards Arrivée de la FCO, sérotype 4

La découverte d’un cas de fièvre catarrhale ovine (FCO) de sérotype 4 en Haute-Savoie fait réapparaître le spectre des crises économiques de 2008 et 2015. Le veau montbéliard dépisté et destiné au marché espagnol n’a pu être exporté.

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Tous les mouvements à l’exportation ont été stoppés, avec des conséquences déplorables pour les animaux déjà achetés. Les éleveurs situés dans la zone de protection, devront obligatoirement vacciner leur troupeau.

 

Ce bouleversement dans les échanges tombe à la plus mauvaise période. De nombreux broutards profitaient encore du pâturage. La chute des températures risque d’accroître les difficultés pour les éleveurs qui n’ont pas de bâtiments pour abriter les animaux.

 

L’activité commerciale du début de la semaine est donc très difficile dans les régions limitrophes du foyer de FCO. Les échanges se sont durcis au fur et à mesure des restrictions administratives. Il est à craindre d’importantes sorties d’animaux dans les semaines à venir, et les exportateurs se reporteront sur les bassins indemnes de FCO.

 

Le marché se tend, avec une offre importante après le jour férié de la Toussaint. Les mâles charolais de 250 à 300 kg se négocient autour de 2,90 €/kg. Les sujets de 300 à 350 kg sont vendus environ 2,75 €/kg. Les tarifs continuent de s’éroder pour les animaux de 400 à 450 kg, commercialisés autour de 2,50 €/kg vif. La tendance est également baissière pour les limousins classés U de 350 à 400 kg, qui sont négociés entre 2,80 € et 2,90 €/ kg vif.

 

En femelles, la demande italienne reste régulière pour les charolaises ou limousines vaccinées de 300 à 350 kg, qui restent valorisées entre de 2,60 € et 2,70 €/kg. L’accroissement de l’offre pèse sur les animaux moins bien conformés, à destination de l’Espagne.

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